Depuis le début de la semaine, le ciel a revêtu son gris manteau de pluie.
Hier, profitant d'une accalmie et bravant la grisaille, l'humidité et le vent glacial qui s'était levé en début d'après-midi, j'ai fait le tour de mon vieux Clos où m'attendait une belle surprise.
Dans tous les massifs, les bulbes printaniers se réveillent et leurs feuilles apportent une touche de couleur bienvenue en cette saison :
Narcisses :
Helleborine ( Eranthis Hyemalis )
Les Roses de Noël sont à l'apogée de leurs floraisons :
Et la plus ancienne hellebore du jardin, plantée depuis vingt ans, est la première à fleurir cette année :
Deci-delà, quelques fleurettes de primevères, toutes simples :
Le Laurier-Tin se prépare :
Et non loin de lui, son compère le Romarin se pare de quelques petites fleurs bleues :
Et la surprise ? me direz-vous.
Mon regard a été attiré par une tache bleue et j'ai découvert ça !
Ca, c'est la première fleur - l'unique peut-être - de mes Iris d'Alger, Iris unguicularis .
L'Iris d'Alger est méditerranéen, il se plait en sol alcalin très bien drainé, et il aime le soleil et la sécheresse.
Le vieux Clos leur offre le calcaire et le drainage mais depuis quelques années, les étés sont frais et humides.
Alors depuis leur plantation il y a cinq ans, mes Iris boudaient, arborant seulement un luxuriant feuillage vert été comme hiver.
De fleur, point !
Pourquoi celui-ci fleurit cet hiver ? Mystère !
Mais c'est le genre de surprise que j'aime