Je pense que vous avez déjà aperçu sur mes photos ces deux personnages ventrus, plutôt inesthétiques malgré leur tenue de camouflage destinée à les rendre discrets et à les fondre dans le paysage.
De qui parlais-je ? Des deux composteurs, bien sur !
Pas bien beaux mais très utiles.
Nous y mettons tous les déchets végétaux sauf les branches des arbustes taillées au printemps qui sont stockées sur cette petite terrasse :
Au début, nous les entreposions là avant de les jeter mais comme la quantité de branches et de brindilles était très importante, il en restait toujours en attente et au fil du temps, c'est devenu un tas de bois qui se transforme lentement, très lentement en humus.
Dans les composteurs, au milieu du tas de bois, des centaines de petites bêtes travaillent, transforment feuilles, tiges, bois dur en terreau. Parmi ces travailleurs de l'ombre, il y a des cloportes, des escargots, de grosses larves de cétoines et de cerf-volants, de grands scolopendres, des araignées. C'est tout un monde miniature qui vit là, à l'abri des regards.
Tous les deux ans, nous recoltons le fruit des composteurs, une année le noir, l'année suivante le vert et voici la récolte :
Terreau fin :
Terreau plus grossier :
Je mélange le terreau fin à la terre du jardin lorsque je fais des plantations et j'étale le terreau plus grossier aux pieds des pivoines, des arums d'Ethiopie et des fraisiers en automne. Cela forme une sorte de paillis naturel, très apprécié par les plantes car il enrichit la terre.
En plus, cela nous fait faire des économies