Ils ont campé dans le figuier durant les mois de septembre et octobre, déchirant les figues à grands coups de bec.
Ils étaient une vingtaine, une bande de voyous qui piaillaient du matin au soir, banquetaient joyeusement et volaient dans les plumes de tous ceux qui osaient goûter aux fruits !
J'ai revu le premier la semaine dernière. Il était seul et arborait un air de pauvre hère affamé.
Les zoziaux, charitables et pas méfiants, l'ont laissé picorer graines, boules de graisse et margarine.
C'était un éclaireur ...
Depuis trois jours, la bande est là de nouveau, elle squatte le vieux Clos.
Ils sont deux, quatre, dix, de plus en plus nombreux chaque jour.
Et ils piaillent, jacassent, se querellent tout le jour et surtout, baffrent !
Photos prises hier matin à travers la fenêtre :
De bonne heure, les "crous-crous" viennent prendre leur petit déjeuner.
Surprise ! La table est déjà occupée !
Les palombes sont très pacifiques mais ces convives sont d'un sans-gêne ! Deux claquements d'ailes et ouf ! Ils sont partis !
Non ! Les revoilà !
Et l'après-midi, on prend les mêmes et on recommence !
Les oiseaux du jardin subissent mais dans quelques jours, les baies de la grosse boule de lierre sur le mur seront mûres.
Ces baies sont leur réserve personnelle et privée et si les étourneaux s'y attablent, ce qui ne saurait manquer, ce sera la déclaration de guerre.
A moins que ...
Les disputes et criailleries incessantes ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd :