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Le vieux clos

Le vieux clos

Jardin de 800 m2 situé à Sèvres (92) La vie du jardin au fil des jours, des mois, des saisons.


Automne

Publié par Sylvaine sur 20 Novembre 2011, 08:08am

Catégories : #Automne 2011

 

 

 

 

Les feuilles tombent peu à peu,

Les feuilles sont déjà par terre,

En grand silence, en grand mystère,

Les feuilles tombent peu à peu.

 

Les pommes tombent sur les feuilles

Et brillent come des joyaux,

Par les crépuscules royaux,

Les pommes tombent sur les feuilles.

 

 

                                                       Lucie Delarue-Mardrus

 

 

 

 

 

 

3 pommes

 

 

Bon dimanche  icon biggrin

 

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A
<br /> joli poême de circonstance... Le tapis de feuilles a l'air bien douillet pour ces jolies pommes...<br />
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C
<br /> Très belle interprétation en image de ce joli poème .. j'aime beaucoup !!<br /> <br /> <br /> Sylviane,  nous sommes très occupés en ce moment , emploi du temps très chargé et ce jusque fin décembre .. mais j'essaierai de venir voir mes aminautes dans la mesure du possible et<br /> continue à publier mes articles quotidiens ... J'espère que personne ne m'en tiendra rigueur ..<br /> <br /> <br /> Le temps est au brouillard pénétrant dans le Nord et l'on souffre de cet automne tristounet !!<br /> <br /> <br /> Mes bisous mon amie pour une douce soirée avec mes pensées fidèles et amicales!<br /> <br /> <br /> Nicole<br />
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C
<br /> les feuilles forment un épais tapis pour les pommes mûres en vue de bonnes tartes et douces compotes  belle semaie  bises cathline<br />
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M
<br /> apparemment, il ne s'est pas inscrit, tu peux effacer ce com, s'il te paît <br /> <br /> <br /> MC<br />
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M
<br /> De Lucie Delarue-Mardrus, un autre beau poème sur la nostalgie de son enfance :<br /> <br /> <br /> L’odeur de mon pays.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’odeur de mon pays était dans une pomme.<br /> <br /> <br />  Je l’ai mordue avec les yeux fermés du somme,<br /> <br /> <br />  Pour me croire debout dans un herbage vert.<br /> <br /> <br />  L’herbe haute sentait le soleil et la mer,<br /> <br /> <br />  L’ombre des peupliers y allongeait des raies,<br /> <br /> <br />  Et j’entendais le bruit des oiseaux, plein les haies,<br /> <br /> <br />  Se mêler au retour des vagues de midi.<br /> <br /> <br />  Je venais de hocher le pommier arrondi,<br /> <br /> <br />  Et je m’inquiétais d’avoir laissé ouverte<br /> <br /> <br /> Derrière moi, la porte au toit de chaume mou…<br /> <br /> <br /> Combien de fois, ainsi, l’automne rousse et verte<br /> <br /> <br /> Me vit-elle, au milieu du soleil debout,<br /> <br /> <br />  Manger, les yeux fermés, la pomme rebondie<br /> <br /> <br /> De tes prés, copieuse et forte Normandie ?…<br /> <br /> <br /> Ah ! Je ne guérirai jamais de mon pays !<br /> <br /> <br />  N’est-il pas la douceur des feuillages cueillis<br /> <br /> <br /> Dans la fraîcheur, la paix et toute l’innocence ?<br /> <br /> <br /> Et qui donc a jamais guéri de son enfance ? …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Joli mais moins connu<br /> <br /> <br /> MC<br />
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