Ce sont les articles de Lydie sur son rosier Dainty Bess dans son massif Lovely Pink et de Marie-Claude et son printemps des épimédiums qui m'ont donné l'idée d'écrire cet article sur ce coin pentu et ombragé, ce bout de massif à la terre pauvre et ingrate faisant partie de la plate-bande en L sous le cerisier, le pyracantha, le forsythia ...Pour que vous vous reperiez, j'ai fait un petit croquis :
En image, il est situé derrière les tulipes rouges au fond :
Plus près :
Je n'ai pas de photos d'avant.
Il y a bien longtemps maintenant, mon père a arqué les tiges du pyracantha pour créer une petite alcove de verdure et ce bout de terrain était seulement un lieu de passage :
Editha y a beaucoup joué lorsqu'elle était enfant puis, les années passant, le lierre a tout envahi.
En 2010, j'ai enlevé le lierre envahissant et en automne, me fiant au jugement de Thierry Denis sur l'épimédium perralchicum 'Frohnleiten' ( indestructible en tout sol...Feuillage marbré au printemps, vert brillant en été, coriace en hiver. Floraison massive en avril et mai,
Les pires situations ne l’intimident pas. Racines, saletés et sécheresse le laissent de marbre. Un roc
Son seul souhait : pousser sous les arbres, entre des arbustes ou au pied d’une haie. La fleur de la dernière chance. Celle qui prospère là où les autres s’arrêtent.
A la plantation, vous serez sceptique. Dans un an, fanatique ) j'en ai planté un en bordure et je lui ai donné comme compagnes des euphorbes robbiae et des hellebores :
En ce printemps, l'épimédium recouvre toute la bordure de son beau feuillage et ses fleurs légères égayent ce coin sombre :
Les euphorbes drageonnent et se marient aux Monnaies du Pape venues toutes seules que je laisse vagabonder :
Hier matin à l'aube :
Ce bout de massif prouve qu'il ne faut jamais désespérer, il y a toujours des plantes solides, frugales, intrépides prêtes à recouvrir et habiller un coin désherité !
Bisous et très bonne journée au soleil